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L'enfant qui n'existe pa
s (Conte)
125 pages 12€ ( par courrier. J'offre le port)
adressez votre commande à Nicolaï Drassof, 34 ch. de la mole 09190 LORP-SENTARAILLE
Un enfant qui n'existe pas, ça se peut ?
L'hiver nucléaire, c'est envisageable ? Je répond oui aux deux interrogations.
Il est une question difficile que pose le conte: l'humanité a-t-elle sa place en ce monde ?
C'est un vrai conte, avec des animaux adorables et une tortue géante, centenaire et immortelle.
Il y a une grand-mère, un arc-en-ciel, un Grand-oiseau et des lézards bien drôles.
Mais aussi une humanité indistincte, déconnectée du bonheur, livrée aux horreurs post apocalyptiques...
A LIRE ET A MEDITER
Je pense à vous chaque jour lorsque je rejoins ma table de travail.
Vous êtes mon horizon
Deux hommes épris de liberté
Romans
deux farfelus, un écrivain moineau de Paris et
un photographe"de la poésie des rencontres improbables entre le rien et l'impalpable"
vont découvrir comment se laisser ligoter et en sortir grandis .
Des femmes ? Peut-être aussi, mais des aventures bien plus inattendues !
D'abord, merci à tous, je ne néglige pas les envois, et il semblerait que vous en êtes contents.
J'ai de bonnes raisons de manquer de temps. J'écris. j'écris comme si ma vie en dépendait ! Et peut-être elle en dépend, d'ailleurs.
Un roman est en lecture chez des éditeurs qui me conviendraient, mais c'est long ! oh que c'est long !
Un autre roman adorable est presque fini. Après, il faudra le laisser reposer, puis de nombreuses relecture et corrections Puis déterminer sa carrière ... mes lecteurs de" l'arnaque" me comprennent ! Pour l'instant, il s'appelle Grand-Oiseau..
J'ai un roman bien différent écrit aux trois quart, mais un autre est venu qui court vite et va peut-être le doubler. Qui gagnera la course? qui verra le jour ? Je suis assaillie d'idées, je manque de temps. heureusement que j'écris dense, ils ne font pas quatre cent pages comme la Ribambelle.
Tiens, à propos, LA RIBAMBELLE, un joli cadeau : 16 €, port offert ! A ce prix là, le cadeau, c'est moi qui vous le fais !!!
Et puis il y a MIAOU ! si vous n'aimez ni les chats, ni les vilains jeux de mots, vous allez changer d'avis. 11€ port offert, signet et tout et tout.
A bientôt comme d'habitude, dès réception de votre commande, de votre chèque (a l'ordre de Nicole Acquaroli ou Nicolaï Drassof 34 ch. de la mole 09190 LORP-SENTARAILLE), je vous l'envoie aussitôt. Ici, pas d'indisponible, de retards ou de fausses excuses.
nouveau roman 160 pages 10 euros (port offert)
L’ARNAQUE de NELLY M
Au soir des années que Nelly a laissé couler avec
désinvolture, un bourgeon magnifique devient
une fleur superbe.
Un roman majeur demande à vivre.
Comment assumer pareille réussite tardive ?
Résignée, Nelly? Jamais.
La malice ingénue élaborée pour donner vie à cet
enfant littéraire va avoir des conséquences
imprévisibles, bouleversantes.
...Et dévoiler des aspects inhabituels de l’écriture,
l’édition, le rapport de l’auteur à ses lecteurs...
Un roman qui vous concerne
Vous avez entendu...? Quoi? des rugissements ?
Ce n’est pas grave. Rien à craindre, c’est seulement :
mon nouveau roman LE LION , LA ROUSSE et le CHEVALIER.
Les lions sont dans la savane, et voici la sécheresse
les humains dans leurs villes, et voici le chômage.
Chapitre après chapitre, les aléas du sort des lions serviront de miroir aux tribulations d’une famille colorée devenue monoparentale. LAURE à la crinière rousse est la mère d’YVAIN, petit blondinet pâle et d’une adorable PERLE noire.
C’est à cause d’YVAIN, qui porte sans le savoir le nom d’un Chevalier du mythe arthurien, YVAIN le CHEVALIER AU LION que, mystérieusement, le destin de Laure et de ses enfants sera contigu aux aventures des lions et lionnes.
Accompagnés de l’inspecteur LANCELOT, d’un commissaire bougon, de truands de plus en plus importants, de la force magique des lions ou d’un vieux libraire à la lanterne, Laure et ses enfants vont découvrir les valeurs relatives de la vérité, du mensonge et du mythe, et découvrir le Graal.
Roman 236 pages 12€ frais d'envoi offerts, signet,
dédicace si vous le souhaitez.
adressez votre commande avec un chèque du montant net de vos achats , l'adresse du destinataire et vos instructions à
Nicole ACQUAROLI editions du P.I. ch. de la mole 09190 LORP-SENTARAILLE.
L'envoi se fait par retour dès réception. pour vos questions : acquaroli@orange.fr
D'excellents retours de celles et ceux qui ont lu GENS DE LA LUNE: la poésie et la tendresse de ces "cabossés" et de leur thérapeute ont touché bien des coeurs. Merci à ceux qui l'ont exprimé.
Merci aussi aux lecteurs(trices) de L'ÎLE DE ZOE CRUE ROBINSON. Ils montrent par leur approbation leur empathie auprès des pauvres et des femmes.
"Les aléas de la vie sont bien aussi terribles que les monstres inventés", me dit Martine qui a aimé le livre.
"Qui vous a donné l'idée d'écrire ce livre", me demande un lecteur satisfait.Je lui ai recommandé de lire, dans ce blog "les 3 sources du roman "l'île de Zoé Crue Robinson" Rubrique extraits et nouvelles.
J'ai terminé d'écrire un nouveau roman, mais les relectures et corrections sont très longues, car j'aime offrir à mes lecteurs un texte bien pensé et bien net. Pour l'instant, il repose, afin que je le relise la tête plus froide.
Un petit nouveau est né
Avec 90 pages (8,50 €), c'est une carte postale à offrir et à s'offrir pour un moment de douceur et de poésie aux côtés de ceux qui ont un autre logique.
Voici la 4ème de couverture :Gens de la LUNE
poésie de la folie.
"Ils sont fragiles, cassés, bizarres, bosselés
Ils sont les amis, la famille, le souci de leur thérapeute, pourtant puissamment pourvu des techniques les plus modernes,
celui-ci utilise aussi, pour les soigner, l'amour, l'empathie, le clair de Lune et les roses
L'humilité et le doute le torturent devant la question :
Où se situe la raison, où commence la folie ?
En vente dès ce jour. Envoi immédiat contre votre chèque de 8,50€ et l'indication d'une adresse ou l'envoyer.
Je vous offre le port et l'emballage et vous pouvez me demander une dédicace pour qui vous voulez.
A ce prix et dans ces conditions, faites des petits cadeaux, dites des mercis avec un petit livre plein d'émotion, avec une touche d'humour, et que le destinataire n'aura pas déjà lu, car il n'est pas encore chez les libraires.
Il va vous falloir faire les pieds au mur, car aucune de mes photos (8!) ne veut arriver à l'endroit
Encore un coup de la fée Carabosse !!!
Merci , lecteurs et lectrices, de vos très gentilles lettres, de vos mails élogieux . J'en rougis et vous remercie infiniment. L'écriture est un exercice solitaire que l'on pratique pour ceux qui liront, sans les discerner.
Quand ils se matérialisent, c'est un tel bonheur ! Je voulais vous remercier pour ce bonheur.
(Et à ceux qui ne communiquent pas sachez que même des critiques acerbes, seraient appréciées.Si elles sont sincères et motivées, elles sont utiles.)
roman : 244 pages, 12€, port offert (pensez à demander votre dédicace, pour vous ou pour offrir)
L'île de Zoé Crue Robinson
Vente directe sur ce blog Expédition immédiate dès réception de votre chèque de 12 € ou par Carte (France ou étranger)
ou par commande dans toutes les librairies (ISBN : 978-2-95500091-4-7), par Dilicom
(Le chèque au nom de Nicole Acquaroli)
Après Daniel de Foe et Michel Tournier
Nicolaï Drassof...
reprend le thème de la transmutation alchimique du naufragé.
Dans l'athanor qu'est l'île déserte,l'élément vil et déstructuré est transformé en
Pierre Philosophale capable d'autres transmutations.
Zoé, matière banale, quasi inexistante, victime d'un naufrage social, prête à sombrer, s'accroche à une épave,Steph.
Ainsi assistée, elle est projetée sur la rive, au milieu d'autres décombres.
Quel sera le pays derrière la dune ?
En très peu de temps ce pays, un squat en forme de ruine industrielle, devient une île déserte.
Le royaume de Zoé.
Vendredi, c'est Winnie, sauvée des affreux cannibales.
Zéphyr, poisson rouge devenu Psy, celui qui écoute et ne parle pas, tient le rôle du perroquet
Des circonstances imprévisibles vont révéler que la transmutation a bien eu lieu
Un roman qui déborde de drôlerie et d'invention (Michel Tournier)
Lire aussi: Zoe Crue Robinson, les trois sources du roman, dans la rubrique extraits et nouvelles
note de Nicolaï: ( Concerne La Ribambelle
Pipiol, qui est un petit personnage que j'aime et qui souhaite toujours me rendre service a été chargé de réaliser des interviews des différents personnages de La Ribambelle. Il s'en est bien tiré.
Lire ci-dessous, en dessous de la photo de LA RIBAMBELLE encore un peu plus bas ...là ! Voilà !
Bonjour Nicolaï, je viens de finir de lire Miaou et je voulais vous dire à quel point j'avais aimer
ce livre que j'ai terminé à regret. J'ai souvent souri, j'ai été émue tout aussi souvent
et j'ai même versé une larme à la lecture d'Adèle et de Gazou. Je vous remercie de l'avoir écrit.
Je vous embrasse . Pascale.
MIAOU ! MIAOU ! Miaou ! Miaou ! MIAOU ! MIAOU !
Tout m'est prétexte pour vous conter, avec verve et malice, des histoires de CHATS et de leurs humains.Des jeux de mots, des à-peu-près, sur des titres de chansons, des comptines, des poèmesémotion, rires, aventures, tendresse 152 pages, 11€, port et signet offert, dédicace si vous me donnez un nom, une occasion.Envoi par retour à réception de votre chèque (à l'ordre de Nicole Acquaroli)
(Préciser pour la dédicace: pour qui, à quelle occasion s'il y a lieu)
adresse: Nicolaï Drassof, ch de la mole 09190 LORP SENTARAILLE
Ou simplement par carte
OFFRE SPECIALE A NE PAS MANQUER
Exceptionnellement, L'ENVERS DU MONDE, un conte magnifique, une belle histoire et une formidable philosophie,
pour 5€ au lieu de 10€ .(port offert)
par chèque .Voir ci-dessous (Après LA RIBAMBELLE, plus bas) mon adresse pour commander, (joindre le chèque).
Ceci est possible car j'ai récupéré mes droits chez Elenya editions,(fin de contrat)
L'ENVERS DU MONDE: Du noir le plus noir à la lumière éblouissante.
L'histoire de KADER, REBECCA et des ÊTRES DE LUMIERE en l'an 526 du Renouveau.
Visiteurs fidèles de racontécrire:
Pendant que, malade, j'avais cessé d'écrire pour vous, il se passait un évènement extraordinaire :
Toute une bande d'enfants irréels, mythiques, des créations littéraires, se sont trouvés. Ils se sont donné la main, ils ont formé une RIBAMBELLE.
Une ribambelle est un pliage, suivi d'un découpage : un enfant de papier entraîne une gamine suivie d'un autre enfant et un autre et une autre encore... Mais si, vous connaissez !
Ce qui est extraordinaire, c'est que ces mains unies, cette solidarité enfantine, leur a donné la force d'enfoncer le mur qui sépare leur monde virtuel de celui de la réalité, où nous résidons.
Ils m'ont squatté, m'ont obligé à écrire leurs histoires telles qu'ils me les racontaient et se sont débrouillés pour parvenir sur la table du salon de Bruno.
Bruno est un éditeur fatigué, venu se ressourcer, retrouver ses racines implantées dans une campagne désertée.
Un livre est né de leur initiative : LA RIBAMBELLE. Il est dodu et tout bleu.
Les voici ! Les voilà !
La quatrième de couverture :
Une ribambelle, c'est un pliage, suivi d'un découpage. Un jeu, une récréation
C'était dans un carton qui n'aurait jamais dû parvenir à Bruno, jeune et dynamique directeur de collection chez un Grand Editeur
Bruno, exténué, était ici, à la ferme, pour ne rien faire et surtout ne pas lire.
La ronde de solidarité enfantine a entrepris de se faire entendre.
D'abord, ils prennent d'assaut un placide auteur, puis, leur union décuplant leurs moyens,
abattent les cloisons entre les mondes, pour rencontrer Bruno.
C'est une série de jeunes destins mal plantés, insolites et bizarres, avides de rejoindre la normalité chère à tous les enfants qui défile sous ses yeux incrédules, émus ou amusés et l'amène à revoir les fondements de sa personnalité et de son couple.
Homéostasie plutôt que résilience.
Nicolaï Drassof
Un roman, une histoire qui contient des histoires. 402 pages, 16€
Envoi par retour à réception de votre chèque (à l'ordre de Nicole Acquaroli ch. de la mole 09190 LORP-SENTARAILLE)
Ou par carte :
>
Interview des personnages de LA RIBAMBELLE par PIPIOL,
(personnage des CONTES POUR TOI )http://racontecrire.eklablog.com/interview-des-personnages-de-la-ribambelle-par-pipiol-a125395920
CONTES POUR TOI (C'est là qu'est l'histoire de PIPIOL)
270 pages, 14 illustrations douze contes et un anticonte de fées.originaux, drôles, attendrissants, insolites, déroutants parfois...
Pour adultes rêveurs et grands enfants rieurs
expédition par retour contre un chèque de 16 € à l'ordre de
NICOLE ACQUAROLI
Ch de la mole , 09190 LORP-SENTARAILLE
Pensez à préciser si vous voulez une dédicace? pour qui ? un emballage cadeau ?
(On peut me joindre sur mon mail : acquaroli@orange.fr)
un livre de contes pour adultes et grands enfants
Contes pour Toi
Une bonne douzaine de contes très divers,
en provenance du Pays Imaginaire, du Métro parisien, de l'Enfer et du Paradis provençal ou du fin fond des espaces infinis...
avec ou sans fantastique, mais toujours rares et insolites
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Par Nicolaï Drassof le 30 Août 2018 à 18:29
JANE de A à Z
25 lettres de l'alphabet(ma muse n'a pas aimé le W) , 25 poèmes bien différents.
Tous sont introduits par une petite phrase tirée du poème initial ou adressé à "Jane, petite fée aux grands yeux d'améthyste"
Ces phrases s'envolent et se posent en 4ème de couverture pour former un nouveau poème dédié à JANE.
"Mais elle a clos les contrevents du vent
et fermé sa demeure sur son âme de lait
Au soleil noir des fureurs de l'océan"
AH !
POESIES NOUVELLES.
Au programme deux tomes
Tome 1
Ah ! n'oublions pas, surtout, les oubliés : de la fortune, de l'amour, de la muse
Ah ! Il y a l'amour, toujours : La découverte, Le flirt, la passion, la durée , la tendresse
Ah !Ah ! Il y a les poètes, aussi : Ahhh !
Tome 2
Ah ! Il y a les mots et les maux des mots.
Aaarh ! Il y a ma colère, mon ironie, mon désespoir aussi.
Ah ! Il y a des innocents...et des pervers
Ah ! Il ne faut jamais négliger la lune... ni la neige.
Ah ! Ah ! Ah ! Reste à en rire
Ahhh !
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Par Nicolaï Drassof le 24 Février 2016 à 22:54
Si vous aimez les animaux, mangez-les !
Je me mêle rarement de l ‘actualité mais...
Deux vidéos successives sur des abattoirs ont provoqué des réactions de sensibilité, bien compréhensibles, à la souffrance exposée aussi bien chez les mangeurs de viande que chez les végétariens.
Sensibilité bien compréhensible, compassion, pitié. Cela nous mène tous à dire : « cela me dégoûte, je ne mange plus de viande »
Si plus personne ne mange de viande, il n’y aura plus d’abattoirs ! C’est tout simple !
Mal pensé, pas assez réfléchi.
Qui élèvera des animaux inutiles, qui investira pour du bétail, des cochons ou des poules, si plus personne ne les achète ? C’est un véritable génocide que nous provoquerions là ! Nous tentons de protéger toutes sortes de bêtes en voie de disparition et nous éliminerions nos vieux compagnons de toujours par amour pour eux !!! Ils ne donneront jamais satisfaction en tant qu’animaux de compagnie. Nous sommes de plus en plus urbains et ils ont besoin de prés et de campagne. Il ne faut pas oublier que de jolis agneaux se transforment très vite en gros moutons bruyants qui vivent en troupeaux sur de grands espaces herbus.
Non. Si nous n’en mangeons plus, devenus inutiles, ils disparaîtront, tous, jusqu’au dernier. Ne me parlez pas des vaches laitières, des brebis à lait et fromage pour conserver l’espèce, vous savez bien que sans leur viande, le lait seul n’est pas assez rentable. La laine si utile autrefois, est tombée en désuétude au profit des synthétiques qui semblent si pratiques (hum, il y aurait à dire sur leur mode de destruction , et la pollution). D’ailleurs, nous commençons sérieusement à snober le lait de vache. Il est actuellement peu ou pas rentable autrement que dans des installations gigantesques où le stress des animaux est permanent et pas seulement à leur dernier instant dans un mauvais abattoir.
Bref, si nous cessons de manger de la viande, de boire du lait, de manger des oeufs (et d’utiliser du cuir), nous les condamnons là , tout de suite, sur les dix ans qui viennent et peut-être plus vite .
Il est nécessaire de lutter. Lutter pour produire une viande libre, saine et heureuse, que nous tuerons proprement et consommerons avec de la reconnaissance pour ces animaux domestiqués, civilisés dirons-nous, à qui nous devons tant. Lutter pour que cessent toutes les souffrances de l'élevage industriel, souffrances plus cruelles parce que constantes.
A côté de ma maison, qui s’élève seule au milieu des prés, paissent des vaches rousses avec leur veau, et derrière, un petit troupeau de moutons avec de jolis agneaux blancs et joueurs écume les autres prés tour à tour. Je les vois accueillir leurs éleveurs (que je ne connais que de vue) avec joie et affection, et vivre bien plus heureux et soignés que bien des humains. Ces animaux seront mangés un jour ou l’autre. Vous, moi, tous, nous mourrons un jour. Ma mort sera-t-elle douce et tranquille ou dans la souffrance ? Je ne le sais pas et je ne saurais le prévoir.Le savez-vous ?
Transfuge de la ville, la tête au milieu de mes papiers, je ne connais pas les éleveurs ni l’élevage. Je ne milite pour personne. Je réagis comme un citoyen qui possède une plume et un lieu( trop) discret pour m’exprimer. Ce blog que vous me faites l’honneur de visiter est essentiellement littéraire, mais , ainsi que vous avez pu le constater, soutient la bienveillance, le bon sens et la lucidité. Si j’ai eu le bonheur de vous suggérer une autre manière de juger, moins épidermique, parlez-en avec vos connaissances, faites jouer vos réseaux, afin que ce raisonnement se répande.
Les vaches mes voisines, et moi, vous en remercions.
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Par Nicolaï Drassof le 3 Février 2016 à 10:12
Voici ma participation au collectif "CHAPEAUX", édité par les éditions AUZAS http://www.edition-auzas.fr
CAPELINE ET CANOTIER.
Une capeline de paille colorée a rencontré un canotier.
Sous la capeline, deux yeux de jais rieurs. Sous le canotier, au-dessus d'une fière moustache blonde, deux bleuets.
Un soleil doux éclairait la campagne encore timidement fleurie. L’eau de la jeune rivière gazouillait fort entre les rochers pour concurrencer les flonflons de la fête, au loin.
La capeline s'est laissée approcher par le canotier fringant qui lui a fait un bout de conduite.
La promenade se termina sur un banc, sous la surveillance d'une touffe de lilas. Point n'était besoin d'une duègne. La large capeline sut garder ses distances malgré les rires cristallins qu'elle abritait. Le canotier fredonna, marqua la mesure, mais découvrit d'un geste respectueux une jeune tête blonde inclinée pour saluer le départ de la sage capeline.
Ceci se passait dans un monde disparu, fait de jeunesse, de rires, d'insouciance.
De gros nuages, un orage, une tempête, un typhon, un ouragan le dévastèrent. Un autre monde est né. Convalescent, il panse des blessures tenaces, frotte des cicatrices encore sensibles, tente un sourire entre deux grimaces douloureuses. Depuis trop longtemps, un fond de bruits de bottes et des casquettes vert-de-gris ont imposé couvre-feux et restrictions.Un bibi à voilette, couvert de deux énormes fleurs de paradis, est suivi tout au long du boulevard par un borsalino gris clair, du même gris que le pantalon à sous-pieds qui gainent deux jambes agiles. C'est un vigoureux marcheur, malgré une boiterie légère, prétexte au maniement dextre d'un jonc noir à poignée d'argent.
Le bibi accélère et tourne dans une rue adjacente. Le borsalino suit. Hors d'haleine, le bibi s'arrête devant la vitrine d'une modiste. Le voilette se soulève sporadiquement, tant la marche fut vive, ou alors d'émotion ?
Les yeux de jais rencontrent dans la vitre le reflet du borsalino, et lancent une étincelle. La lueur fugace éclaire deux bleuets innocents et l'étonnement se lit alentour de la moustache blonde.
Le borsalino se soulève, décrit une orbe et les moustaches sont faces à la voilette émue, voltigeant de plus belle.
— N'ai-je pas eu le bonheur de vous rencontrer, autrefois, Mademoiselle ?
— Si, monsieur. C'était avant... avant. Les yeux brillants s’embrumèrent.
— Mille excuses, je ne voulais pas attrister de si beaux yeux... C'était un si joli printemps, soupira-t-il comme pour lui-même.
— Mais une si triste année.
— Une terrible période. Nous en sortirons... Bientôt. Je vous promets. Le borsalino tournait et retournait entre des mains embarrassées. Vous habitez la ville ?
— Il faut bien, je travaille à présent.
— Moi aussi. Nous reverrons-nous ? J'aimerais vous faire entendre notre chorale.
— Vous chantez toujours ?
— J'essaie de m'y remettre, de rattraper le temps perdu...
— Celui qui ne se rattrape jamais... dit-elle, rêveuse.
— On peut toujours essayer. Ses yeux de ciel pur chargeaient ces mots de tant de perspectives...
Feutre taupé, borsalino, panama, retrouvèrent toque, castor, turban, souvent, longuement.
Et passa le temps qu'il fautsuite:
Advint le printemps et ses naïves fleurs des champs.
Le voile blanc de Marie en était parsemé. Il valait toutes les coiffures sophistiquées qu'elle vendait aux dames de la ville. Un huit-reflets veillait sur elle. Dorénavant, il ne laisserait aucune casquette de mauvais aloi l'importuner.En coiffe de dentelle blanche, Marie, désormais, veille sur un mignon bonnet d'angora. Au-dessous du bonnet, deux yeux d'azur dans un écrin de cheveux sombres la regardent intensément. Mais arrive la moustache blonde qu'on appelle papa, et fusent les rires et la joie d'Élodie.
Marie a recyclé ses talents. À ses clientes en cheveux, elle propose désormais bijoux fantaisie, foulards et colifichets. Mais toujours un grand chapeau extravagant trône dans sa vitrine. C’en est l'enseigne changeante. Et sous le reflet du grand chapeau, il n'est pas rare qu'un promeneur, attiré par l'étalage aguichant, vienne encadrer son visage.
Marie et Élodie s'en amusent, complices. Elles se serrent pour se tenir compagnie, si seules depuis que l'homme à la voix d'or enchaîne les tournées à l'étranger, les succès, la réussite.
Stetsons, bolivars ou sombreros, tricornes d'opérette ou calottes épiscopales, par ses photos dans les magazines, on peut suivre son envol de festivals en galas. Il semble manquer même de la minute nécessaire pour téléphoner à ses deux petits chaperons rouges, seules parmi les dangers.
Un loup muni d'un casque intégral tenta d'enlever la douce Élodie. Marie se débattit seule comme la petite chèvre de Monsieur Seguin contre la bête, pour sauver sa fille, mais le loup l'emporta.
Marie, désespérée, demanda de l'aide à un képi sévère qui d'abord l'accusa, puis tomba sous le charme de ses larmes. Loin de sauver la fille, il voulait perdre la mère.Un soir, sous le grand chapeau de la vitrine, vint s'encadrer une petite capuche rabattue, honteuse. Les aigues-marines de ses yeux étaient délavées par les pleurs et son petit corps amaigri se serrait dans le vaste châle qui le couvrait. Marie pleura de joie en serrant la repentie contre son coeur.
Elles furent deux à s'opposer aux exigences du terrible képi. Il n'avait plus de moyen de pression sur Marie et voulut s'en prendre au ravisseur d'Élodie. Il était bien loin, et la jeune fleur, refusant de faner, s’était allée réfugier chez les cornettes. Charitables, elles la recueillirent, la soignèrent, mais s'avisèrent de vouloir l’embéguiner. Élodie, un instant tentée, résista et s'enfuit pour retrouver l'abri des couvre-chefs de sa mère. Les cornettes étant moralement inattaquables, le képi capitula et classa l'affaire.
C'est ce moment que choisit un manille blanc, abritant une moustache blonde blanchie par des années d'aventures, rzcouvrant un crâne rose encore garni de quelques duvets blonds, pour jeter un oeil interrogateur au travers de la vitrine. Bien entendu, il encadra son visage dans le reflet du grand chapeau qui était du genre deuil chic, comme les pensées de sa créatrice.
Sidérée, Marie fit signe d'entrer à ce petit homme replet et trop habillé pour le lieu et l'heure. Elle n'avait pas vu, sur les photos raréfiées de l'homme à la voix d'or, se dessiner ce petit ventre rebondi et ces esquisses de bajoues, que sans doute dissimulaient ses costumes de lumière.
Son air triomphant l'avait déserté. Restait un reflet vague de l'homme qu'elle aimait, noyé dans une physionomie banale et inconnue.
Marie ne savait plus que penser, que ressentir d'autre que la confusion de ses sentiments.
— Papa !
Élodie venait d'entrer. Sans un instant d'hésitation, elle se jeta dans les bras de son père, faisant valser au loin le manille blanc resté en place tant la sidération des deux amants était grande.
Marie avait jeté un coup d'oeil dans la grande glace où d'ordinaire se miraient complaisamment ses clientes. Elle y avait vu une petite femme aux yeux de braise, la silhouette un peu tassée, le menton empâté. Sa chevelure poivre et sel allait bien avec son visage un peu fané et sa taille épaissie. Une inconnue, elle aussi.
Elle tendit la main à l'élégant garçon blond qu'elle avait épousé une belle journée de printemps. Il enlaça sa taille de jeune fille. Ses paupières voilèrent un instant les bleuets de sa jeunesse, qui réapparurent intacts.Une capeline de paille dorée se promène au bras d'un canotier. Sous la capeline, le bonheur est aux prises avec les cicatrices de la vie. Le bonheur est en train de gagner et un rire frais sort de dessous la paille tressée.
De l'autre côté du canotier désuet, mais obligatoire en ce jour important, un galurin rigolo coiffe une splendide brune aux yeux de saphir. Sa démarche légère se joue du balancement de sa robe printanière et compense ce qu’a de tranquille le pas du trio.
Le canotier emmène sa famille fêter leur réunion et quelques petits faits privés dans la guinguette de leur jeunesse.
L'établissement, lui aussi, à prospéré. De guinguette, il s'est transformé en luxueux restaurant gastronomique qu'à coup sûr une simple modiste n'aurait pu fréquenter. L'homme à la voix d’or le peut, lui. Il a déposé aux pieds de ses deux déesses le fruit qui lui avait fait oublier que le temps passait. Sa seule excuse.
Elle fut reçue avec modération. Toutefois, Marie salue avec satisfaction ses riches clientes, habituées de l'établissement.
Après le repas, une promenade en calèche les mène dans la campagne encore timidement fleurie. Ils longent la jeune rivière qui gazouille immuablement entre les rochers. Au loin, on entend les flonflons d'une fête.
Élodie n'en sait rien, mais chaque fleurette, chaque son, chaque détour du chemin fouette le sang des vieux amants.
Soudain, rênes en main, le canotier se lève et pousse le cheval, qui part au galop. Parmi les cris et les rires s'envolent une capeline dorée, un canotier passé de mode, et un petit chapeau rigolo garni de cerisesFIN
2 commentaires -
Par Nicolaï Drassof le 10 Septembre 2014 à 17:34
Je vous propose de partager l’affection, la tendresse que j’ai pour Julie.
Pas très en forme, Julie.
Une tenace sensation d’être habitée, squattée par une autre personnalité, incompréhensible, effrayante, mais profondément aimée.
Et puis des lubies, des absences, des blancs dans sa morne existence de rescapée.
Rescapée de quoi ? Elle ne sait plus.
Alors elle mène patiemment cette maigre vie reconstruite par l’altruisme de Serge, son compagnon, émergé lui aussi d’un enfer personnel.
C’est une « affection de toutous, un amour d’outre néant » qui unit ces deux là...
Une porte surgit par hasard, d’un jeu,. Une « ouverture dans du rien », mais une ouverture.
elle vit des aventures étranges, déroutantes, imprévisibles, hors du temps.
Où l’entraînent ces escapades ? Quel monde va-t-elle découvrir ? Quels monstres va-t-elle débusquer ? Devra-t-elle tuer ce qu’elle aime et réside au fond d’elle-même ?
Se débarrassera-t-elle des fils de soie qui la font chrysalide et l’empêchent d’éclore ?
Retrouvera-telle la faim de vivre et d’aimer ?
QUAND JULIE PASSE LA PORTE Roman 191 pages : 13 euros
(expédition immédiate)
Commande et chèque à Nicole Acquaroli Ch. de la mole 09190 LORP-SENTARAILLE
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